DéménageMENTAL

Me suis plantée. Je me pensais une experte. 17 fois. Quand même. On pense qu'on commence à avoir la twist. C'est surement parce que c'était la première fois que je le faisais avec 2 enfants dans les pattes et autant de stock.

Ah pi y'a la maudite peinture. Peinturer en partant, ça rajoute de l'ouvrage. C'est pas rien. Ben oui, la norme veut qu'en Allemagne, on repeint les murs en blanc en partant. Pas de chance pour nous, les portes et les moulures avaient aussi besoin d'être laquées à nouveau. À l'huile. Shit! Mais j'ai fait une très belle job. Tellement que le proprio nous a fait un rabais sur la cuisinière qu'on lui a racheté. Yeah!

Me semble que je faisais des boîtes depuis une éternité. En se levant le jour J, me semble qu'il ne restait pas grand chose à faire. Erreur! Y'avait tellement encore de petites gogosses à packter. À la fin on crissait ça pèle-mêle dans les boîtes. À la vraiment toute fin, on le crissait direct dans la poubelle, vu que notre camion de 14,8 m3 était plein à craquer. Derrière nous on a laissé, la mezzanine construite avec amour, le sofa, le bureau antique qui pèse une trois tonnes, 2 chaises de cuisine, une bibliothèque, les plantes et un tas de choses que j'ai pas réalisé encore. C'est mieux de voyager léger qu'ils disent.

Une chance qu'il y avait Micha et Flo. Ils nous ont vraiment aidé sauvé le cul. Sabine aussi. C'est pas la plus grosse team de déménagement qu'on ait eu. Mais c'était la dream team. En tout cas, l'étoile du match n'est certainement pas remportée par les 2 Arschlöcher que j'avais engager pour aider à monter le stock. Ils ne se sont pas pointer les sales.

Moi je me suis tapé une loooooooongue ride de train avec les 2 cocottes. Et Marlène qui s'est tapé 40°C de fièvre par dessus le marché.

Mais enfin à la nouvelle maison. Un grand respire la journée achève. Mais la gorge nous sert, le coeur nous lève. Osti, ça pu donc ben. La chambre destinée aux filles est tellement jaune de boucane. Le Yer Mad dans ses bonnes (pires) années ne sentait pas autant le vieux fond de cendrier. Au plafond on peut voir des spots plus bruns qui nous laisse croire que le locataire précédent s'assoyait le plus souvent là,  en dessous. On voit où y'avait des posters, on ne voit pas à travers la fenêtre. Même après un coup de blanc et un bon frottage, ça pue encore. Mais ça va être bôoooooo. J'ai posé (non sans difficulté) les rideaux. On a défait quelques boîtes. Ça prend forme.

Mais là, j'ai pas le goût de peindre la cuisine. Ni la salle de bain. Ni le salon. Ni notre chambre. C'est qu'on a de la visite. Tu parles d'un moment pour recevoir. C'est gênant... mais c'est ben plaisant. Faque je retourne regarder l'orage passer avec Bastien et Alex sur le balcon.

Aaaaah le balcon. Être dehors chez-nous. Le luxe, la belle vie. Le seul coin que j'ai envie de décorer et de meubler à mon goût parce qu'il est ni décrépi ni sale. Mais y'a rien qui décore mieux un balcon qu'un double rainbow (pour vrai!!!)